C’est devenu une drogue, il me faut ma dose tout de suite… et je sais que je ne suis pas une voleuse, mais mes crises alimentaires me coûtent tellement cher, que je peux voler pour avoir ma dose quand je n’ai plus assez d’argent !
S.
J’ai parcouru parfois des kilomètres pour trouver un endroit pour acheter de quoi manger. C’était même en pleine nuit certaines fois. C’était plus fort que moi. Il me fallait ma dose de produit alimentaire, mais, celle dont j’avais envie, pas une autre. Tant que je n’avais pas eu ce que je voulais, je pouvais manger tout ce que j’avais à la maison, j’avais toujours ce vide en moi à remplir.
MH.
J’ai parfois repris des aliments dans une poubelle, ou mangé des aliments congelés, pas le temps d’attendre, imaginez bien encore moins de cuisiner.
J.
Je ne sais pas comment faire comprendre aux gens que quand j’ai envie d’un aliment, il reste dans mon esprit tant que je ne l’ai pas mangé. Il me hante. Je l’ai en tête, il devient obsessionnel.
Marie-Hélène
Et puis, maintenant je sais que mes crises j’en ai besoin… elles m’aident à tenir
Estelle